Inateno,
Je n’ai pas encore le plaisir de te connaître vraiment bien, mais je connais un peu ton jeu, je l’avais téléchargé au moment où tu concourais au Novendiales (félicitations pour ta deuxième place ! ). Il faudra que je teste les nouveautés que tu as apportées depuis.
Tu cherches donc un nouveau nom à ton jeu ? Il me semble qu’à l’origine, S.E.C. était l’acronyme de Super Energie Compactée… Cela ne te convient plus, Inateno ? Je ne sais pas si je peux te conseiller vraiment, car je suppose que le principe de ton jeu a dû évoluer par rapport à la version que tu as présentée aux Novendiales.
Par contre, dans les suggestions des autres, il y a du bon et du moins bon…
La meilleure idée que j’ai vue est celle de Tiger : SERFT ; un nom qui a déjà le mérite d’être original ! Si tu ne trouves rien de mieux, c’est une solution envisageable…
Un mot quand même sur les titres en langues étrangères : en allemand, en latin… Le plus important dans un titre, c’est qu’il doit être soit explicite (qu’il décrive bien le jeu), soit énigmatique (qu’il donne envie de le découvrir). Mais alors attention, énigmatique ne signifie pas confus… Pour le latin, il s’agit d’une langue morte, très connotée antiquité romaine, et dont ne subsistent que quelques locutions (post mortem, dura lex sed lex, fiat lux, de profundis, et cetera) Si tu utilises du latin en dehors de ces locutions connues, le joueur lambda risque d’abord de ne pas comprendre le titre, et surtout de ne pas saisir ce qui justifie un titre en latin. Au contraire, un titre sophistiqué risque de donner l’impression que ton projet n’est pas cohérent, qu’il est un peu superficiel, c’est une maladresse qui fait amateur (même si tu en es effectivement un, il n’est pas nécessaire de trop le montrer…). De même, un titre dans une langue étrangère est critiquable, pourquoi un titre en allemand ? A part quelques mots très connus comme Blitzkrieg, c’est à proscrire. Pour la même raison.
La seule exception étant l’anglais. Les 2 gros avantages de l’anglais, c’est qu’il est conventionnel, et très répandu. Donc quand un Français, ou un Coréen, ou un Hollandais crée un jeu, il lui suffit de mettre le titre, le menu et le nom des commandes en anglais, et tous les joueurs de la planète sauront y jouer. C’est pourquoi il y a autant de jeux qui s’appellent Space Machin, War of Bidule, Star Truc…, jusqu’à en avoir la nausée.
Après, tu fais comme tu veux. Personnellement, j’aime la langue française, et donc moi je préférerais faire mon jeu intégralement en français, et avec un titre français. Et si le jeu a du succès (ou pas), je ferais une version traduite en anglais, en laissant le titre français.
Je ne sais pas quelle mouche a piqué 4ian aujourd’hui pour proposer ces titres imprononçables, mais ça semble contagieux (Tiger s’y met…). Victor Hugo avait fait pareil : un jour où il n’arrivait pas à trouver une rime convenable à “se demandait”, dans “Booz endormi” de la Légende des Siècles, il a inventé la ville de Jérimadeth (J’ai-rime-à-dette). Mais lui, au moins, avait du talent…